Tous les commentaires

Par Marius B., le 30 Jui. 2010, 11h26

Oui aux énergies renouvelables, mais tout de même, que c'est vilain un alignement de panneaux solaires! Sinon projet sympathique, loin de la prétention qui caractérise généralement cette catégorie.

Par Planque, le 23 Jui. 2010, 12h46

UN EXEMPLE DE REUSSITE POUR UN LIEU DE TRAVAIL AGREABLE

Par Sebastien.gonin, le 20 Jui. 2010, 15h30

bravo pour l'originalité

Par CulturEtudiante., le 08 Jui. 2010, 17h11

C'est zen, nature, nikel ! Très bon projet ! Enfin des bureaux qui ne sentent pas le "poulailler", le métal et l'anti-nature.

Par Insurgée, le 06 Jui. 2010, 18h26

ce projet semble très harmonieux : je ne sais où il a été réalisé mais bravo aux architectes !

Par Soso44, le 04 Jui. 2010, 13h35

C'est un concept vraiment très original; on a l'impression d'être chez soi. Sensation de bien-être.

Envoi de votre commentaire en cours

Poster un commentaire



* Pour limiter les abus, votre adresse IP sera
conservée pendant 72h et votre commentaire
pourra être refusé si besoin par un modérateur.

Bureaux / Industries / Activités

2005

EMI Music France - headquarters

Paris (75018)

Détails


118 rue du Mont-Cenis
75018 Paris


Maîtrise d'oeuvre
Renzo Piano Building Workshop
Ove Arup

Maîtrise d'ouvrage
EMI Music France


Description
Virgin Music décida en 2000 de quitter ses bureaux Place des Vosges afin d'implanter son siège dans un quartier en devenir au nord-ouest de Paris. Le but était de concevoir un lieu de travail contemporain. Renzo Piano souhaitait créer une ambiance conviviale pour cet atelier de création musicale, donner une image contemporaine de la musique, ne pas tomber dans la prétention, rechercher plutôt la frugalité du concept de l'atelier, du Workshop.
Sortir donc du modèle tertiaire souvent prétentieux et s'inspirer du « cloitre », un petit village semi-industriel implanté autour d'un jardin central verdoyant. A partir de ce coin de nature simple et accueillant, focus du projet et véritable lien social, le projet EMI développé par RPBW présente :
Deux petites maisons aux extrémités du site et un hangar métallique rénovés afin de se lier intimement avec le bâti et l'ambiance industrielle de la rue du Mont-Cenis.
Deux parkings construits sous le bâti afin de privilégier la bonne santé de tilleuls argentés, d' un vrai jardin en plein terre, lieu de convivialité et de rencontre .
Un rez-de-chaussée et les deux à trois étages ceinturés de galeries vitrées sur le jardin :
- Le bâtiment en façade rue du Mont-Cenis totalement vitré en rez-de- chaussée afin de faire profiter de la vue sur le jardin depuis la rue. La nuit, une grille motorisée referme les arcades.
Les étages habillés en grande partie de terre cuite se tournent vers le jardin puis reçoivent par les sheds la lumière du nord.
- Les ateliers, en fond de parcelle, s'adaptent à la vie flexible des labels qui varie d'une année sur l'autre en fonction des résultats des artistes. Il s'articulent sur trois étages très épais. Le premier niveau, semi-enterré, accessible pour chaque label par des passerelles indépendantes franchit une douve végétalisée. Les autres niveaux s'articulent autour de galeries vitrées, l'une qui entoure le jardin central, la seconde sur la façade arrière verticale, couverte de pavés de verre afin de respecter le POS. Des patios permettent de connecter visuellement les fonctions. Chaque label peut dans le temps être recoupé, se regrouper avec son voisin horizontalement ou verticalement.
- La salle de concert de 200 places assises ou 500 debout est un simple cube, indépendant acoustiquement du hangar existant. Elle est devenue, avec ses annexes, une vraie salle de musique indépendante ouverte sur le quartier. Elle couvre deux studios d'enregistrement, est recouverte d'un open-space dédié sous la toiture ancienne à l'informatique.

L'ambiance lumineuse se retrouve dans la structure métallique galvanisée, les façades serrées et fines, les sheds vitrés plein nord prolongés par des casquettes afin de réduire les apports solaires et de bénéficier d'un maximum de lumière naturelle.
Les facades opaques ont été développées avec l'usine Terreal de Toulouse sous forme de panneaux sandwich toute hauteur permettant de retrouver une terre cuite sablée sur les faces intérieures et extérieures. Il s'agit d'une utilisation contemporaine de panneaux épais, utilisés normalement avec une finition sommaire pour des abris agricoles industriels montés au ciment. Des cloisons vitrées modulaires ont été développées avec Interior sous forme d'un kit flexible à montage rapide. Le mobilier a été développé avec Pier Luigi Copat à partir d'un contreplaqué de coffrage béton et de flight-cases aluminium.
L'inspiration des « ateliers » parisiens se retrouve dans l'ensemble avec un catalogue de détails constructifs d'une grande simplicité, dans la mémoire du lieu, et le respect d'un coût raisonnable : On retrouve la transparence entre espaces ( le rez-de-chaussée sur le jardin, les galeries vitrées, les sheds au nord, les patios faisant office de puits de lumière ), la légèreté de l'ensemble ( la densité de structures fines, les volumes tous différents ), le contraste avec la présence massive des panneaux de terre cuite orange et une pelouse couverte de tilleuls argentés plantés avec beaucoup de soin.
Claude Guinaudeau, ingénieur horticole, a contrôlé la mise en oeuvre des terres et du jardin. Nous avons d'ailleurs fait dérouler la pelouse afin de permettre au personnel un déménagement agréable.

Le siège d'EMI Music reflète à nos yeux un certain bonheur de vivre dans un lieu de travail simple et chaleureux. RPBW - mai 2010

Voter pour ce projet(votes clos le 30 juin, 12h)

Les votes sont désormais clos.

Mais vous pouvez continuer à poster des commentaires, et nous vous invitons à revenir prochainement afin de consulter le résultat des votes.

Merci encore de l'attention que vous avez porté à notre concours.